Domaines de compétence
1 | 8 | Symphonie en mi bémol, opus 1 | | Orchestre | 1907/1913 |
3 | 12 | Scherzo fantastique, opus 3 | | Orchestre | 1908/1930 |
4 | 13 | Feu d'artifice, opus 4 | Fantaisie pour grand orchestre | Orchestre | 1908 |
5 | 14 | Chant funèbre, opus 5 | Œuvre perdue | Instruments à vent | 1908 |
| 16 | Kobold (Grieg) | Orchestration, œuvre inédite | Orchestre | 1909 |
| 17a | Nocturne en la bémol (Chopin) | Orchestration de l'opus 32 n° 2 de Chopin, œuvre inédite | Orchestre | 1909 |
| 17b | Valse brillante en mi bémol (Chopin) | Orchestration de l'opus 18 de Chopin, œuvre inédite | Violon, orchestre | 1909 |
24 | 38 | Le Chant du rossignol | Poème symphonique | Orchestre | 1917 |
29 | 41 | Chant des bateliers de la Volga | Orchestration pour vents et batterie | Instruments à vent, percussions | 1917 |
| 58a | Variation de la fée des lilas de La Belle au bois dormant (Tchaïkovski) | Arrangement | Orchestre | 1921 |
| 58b | Entr'acte de La Belle au bois dormant (Tchaïkovski) | Arrangement | Violon, orchestre | 1921 |
51 | 70 | Quatre Études pour orchestre | Transcription symphonique des CC 30 et 44 | Orchestre | 1914-1929 |
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Expérience professionnelle
Avec
Pulcinella (
1920), d'après
Pergolèse, débute la période dite « néoclassique » de Stravinski (voie d'ailleurs explorée, juste avant lui, par des compositeurs comme
Georges Enesco avec sa
Suite d'orchestre op. 20 ou
Maurice Ravel avec son
Tombeau de Couperin) : elle dure jusqu'à la composition de l'opéra
The Rake's Progress, en
1951. Il emprunte alors aux musiques de :
Machaut,
Bach,
Weber,
Rossini,
Tchaïkovski et d'autres, mais avec un humour, un métier et une originalité n'ayant rien d'un épigone.
Etudes
Au moment où
Diaghilev découvre Stravinski, il est déjà très populaire à
Paris, non pas avec des ballets, mais plutôt avec des concerts de musique russe et des opéras, dont la création française de
Boris Godounov. Au début de 1909, il s'attaque au ballet. Pour
Les Sylphides, Diaghilev demande à plusieurs compositeurs d'orchestrer des pièces de
Chopin. Impressionné par le
Feu d'artifice qu'il vient de voir, il demande à Stravinski d'orchestrer le
Nocturne en la bémol majeur et la
Valse brillante en mi bémol majeur destinés pour son futur spectacle.